C’est une charge assez directe qui a été énoncée au début janvier par un ensemble d’organisations non gouvernementales au travers de leur Baromètre 2020 du café. Selon ce baromètre malgré des programmes de développement durable mis en avant par les « grands acteurs du marché », les pays producteurs n’en voient pas concrètement les fruits et restent très dépendants de la situation économique. En clair, selon le baromètre sur les 250 milliards de dollars générés par le commerce de détail du café, seuls 10% sont adressés aux pays producteurs. Plus encore avec des cours en dessous des coûts de production les petites exploitations (12,5 million dans le monde) ont beaucoup de mal à survivre. Et la Covid-19 aggrave encore la situation : avec l’arrêt du CHR les cours de l’arabica se sont effondrés.
