Revenez au bureau ou quittez Tesla !… C’est par un mail assez abrupt qu’Elon Musk s’est adressé aux employé de Tesla en exigeant une présence minimale de 40 h au bureau évoquant même que c’est la durée minimum de travail d’un employé dans les chaînes de montage. Une logique qui peut surprendre mais qui est motivée apparemment par la volonté du patron charismatique de remettre les collaborateur dans un environnement de travail. Est- ce à dire que ce dernier entend comme d’autres géants de la tech à déclencher le clip de fin et reprendre le travail en présentiel ? Rien n’est moins sur. En effet Apple qui avait incité fortement ses collaborateurs à un retour trois jours en présentiel (mardi – mercredi – jeudi) a fait machine arrière compte tenu d’une résurgence du Covid sur le territoire américain. Google quant à lui entend aussi être plus souple et laisse encore la possibilité du télétravail. Quand à Twitter, son PDG laisse le soin à ses collaborateurs de choisir entre retour au bureau et tout distanciel (à moins que son futur actionnaire Elon Musk décide du contraire). La question du télétravail devient un irritant pour beaucoup de marque employeur qui constatent une réticence des collaborateurs à rejoindre le bureau et une plus grande aspiration à mieux gérer de manière personnelle leur conditions de travail et de vie personnelle. Une logique qui les placent dans une obligation : rendre plus attractif le travail au bureau et apporter un cadre de travail et des services plus conviviaux et attrayants. L’ultra libéralisme peut aussi se heurter à l’individualisme.