En panne ! Bis repetita… tout comme l’année dernière l’imbroglio politique que nous venons de vivre ces dernières semaines semble produire les mêmes effets que l’année dernière. Nous sommes collectivement dans l’attente d’un nouveau Premier Ministre et d’un gouvernement qui puisse tenir plus dans la durée. La question n’est pas à ce stade de connaître le nom de l’heureux élu mais d’avoir plutôt la certitude que le nouveau titulaire saura ou pourra trouver la potion magique ou la poudre de « perlimpinpin » pour faire en sorte de ramener une once de stabilité dans le paysage économique et sociétal global. Il ne s’agit pas de prendre position pour l’un ou l’autre des candidats mais de simplement souhaiter que ce semblant de stabilité s’il a le mérite de durer pourrait sortir l’activité du marasme que les professionnels observent ces dernières semaines voire ces derniers mois. En effet le niveau de l’activité reste en berne. Si les professionnels ont réussi à maintenir un semblant de stabilité en termes de chiffre d’affaires c’est principalement via des revalorisations tarifaires et une rationalisation de l’activité. Malgré cela il semble que les volumes de consommation à l’automate soient plus que fragiles et tiennent à un fil. L’incertitude politique actuelle est plus qu’improductive et finalement nuisible au climat des affaires. Les investissements restent en suspens mais plus encore ce sont les consommateurs qui restent la clé de la reprise. Car cette logique d’incertitude reste synonyme d’angoisse et de questionnement. Si les indicateurs macro laissent entendre que le niveau d’épargne des Français n’a jamais été si élevé il suffit de constater que de l’autre côté ces derniers restreignent leurs achats sur les machines automatiques. L’incertitude provoque des réflexes conservatoires jusqu’au quotidien de chacun. Plus encore l’instabilité politique et l’absence d’un gouvernement structuré permet de voir apparaître des initiatives parlementaires comme celle initiée récemment par un petit groupe de députés souhaitant remettre en question la logique de REP et faire supporter aux metteurs sur le marché le coût de la taxe plastique initiée par l’Europe en lieu et place des consommateurs comme c’est aujourd’hui le cas. Le marché comme les institutions ont besoin de sortir de cette période chaotique. Souhaitons qu’un peu de raison et de responsabilité puisse rapidement apparaître afin de revenir à plus de raison. Car outre le budget qui doit être proposé dans un PLF, outre les inévitables économies qui devront être définies tout cela finit par coûter un pognon de dingue.