La mesure est désormais acquise et la bataille semble pliée ! Le gouvernement Bayrou a, au travers de l’adoption de la partie du projet de loi de finance de la Sécurité Sociale (partie recettes) via le recours au 49.3, entériné le doublement de la taxe soda (ou Taxe sucre). Pour information en janvier 2025, elle était de 3,5 centimes par litre pour les boissons contenant moins de 10 grammes de sucre ajouté par litre. Le budget de la Sécurité sociale pour 2025 prévoit une augmentation de cette taxe, pouvant aller de 4 à 35 centimes par litre. Concrètement un cola classique qui subissait une taxe de 15,7 centimes au litre va désormais être taxé à hauteur de plus de 30 centimes d’€. Encore plus concrètement une canette 33 cl qui subissait une taxe de 5 centimes d’€ sera taxée à plus de 10 cts. Une mesure qui est appelée à rapporter plus de 400 millions de recettes dans les caisses de l’État qui a grand besoin de nouvelles sources de recettes pour faire face à ses obligations et notamment la réduction de la dette. Cette mesure a suscité des réactions contrastées. Ainsi certains s’en félicitent y voient une victoire et une mesure forte du Politique afin de lutter contre les maladies liées aux sucres ajoutés par une incitation forte à réduire les achats des produits cons-cernées et de fait la consommation de sucre. Une mesure punitive (on tape dans le porte monnaie) mais pour un effet positif sur la Santé des Français. D’autres sont vent debout contre cette mesure à l’instar des industriels des boissons mais également des professionnels de la restauration qui insistent sur le fait que cette mesure risque de peser sur l’emploi de nombreux secteurs. Le débat reste ouvert tant les positions sont diamétralement opposées. L’institut Kantar quant à lui par la voix de Gaëlle Le Floch sa directrice marketing a souligné que jusqu’ici la taxation n’avait pas réellement changé les habitudes de consommation. Néanmoins compte tenu du fait des deux dernières années ou la question du pouvoir d’achat est devenu un vrai sujet pour les consommateurs personne ne peut prédire quelle sera l’impact futur de cette nouvelle mesure.