L’inflation alimentaire, ce n’est pas fini

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Si le Gouvernement et les pouvoirs publics tentent de rassurer les Français sur le ralentissement de l’inflation, il apparaît que l’inflation alimentaire va encore se faire sentir cet été. D’ores et déjà les professionnels ont pris connaissance d’une nouvelle vague d’augmentations des prix du café par la quasi-totalité des acteurs de la filière. Si ce n’est pas le cas pour certains il est inévitable qu’elles leur soient répercutée à un moment ou à un autre. Plusieurs facteurs expliquent encore et toujours cette tension sur les principales matières premières à savoir des conditions climatiques extrêmes mais également les tensions internationales. Ces éléments affectent directement les récoltes agricoles mondiales et les coûts de production. Une logique qui va d’une part alourdir le panier moyen des consommateurs mais également les coûts des filières alimentaires et des commerces en dépendants comme la restauration, la filière café … Les produits comme les céréales, le café, les oléagineux, le cacao et le sucre restent sous tension voire connaissent des effets spéculatifs compte tenu de la hauteur de leur cours et de la pression de la demande mondiale. Rappelons que le cours du café arabica se situait début juin 2020 à un cours inférieur à 100 $, un an plus tard il avait dépassé les 200 $. Il y a un mois il frise désirais la barre des 400 €. Idem pour les cours du cacao qui ont quadruplés en cinq ans laissant les industriels sous tension permanente. Si depuis quelques mois les prix du gaz et du pétrole baisent le coût des transports internationaux reste élevé et s’impact dans les produits internationaux qui restent de plus soumis à la menace Trump et à une guerre commerciale internationale.