La chienlit…

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Automates défoncés, produits volés, caisses volatilisées… encore une fois la distribution automatique pâtit de la colère étudiante.

Une période électorale est toujours « délicate » car elle redonne au peuple son droit d’expression. En démocratie c’est un exercice périodique qui permet au peuple de donner une inflexion politique quant au choix des représentant appelés à gouverner ou donner une futur gouvernance. C’est aussi et notamment en France, peuple politisé par excellence, une période ou les esprit s’échauffent ou la confrontation peut devenir intense. L’offre politique du premier tour des élections présidentielle le 10 avril dernier était large et le nombre de candidats laissait aux Français un éventail de choix. Ces derniers ont tranchés et désormais ce sont les deux candidats arrivés en tête qui s’affronteront dans les urnes dimanche prochain. c’est le jeu démocratique et a règle depuis la mise en place du scrutin majoritaire à deux tours. Si le scénario reproduit aujourd’hui celui de 2017 il est a reconnaître comme issu des urnes et de l’expression du peuple.

Les évènements qui se sont produits dans les universités parisiennes cette semaine semblent montrer que les étudiants ne voient pas les choses de même façon. Ni Lepen, Ni Macron scandaient-ils en occupant les locaux et bloquant les entrées de ces dernières. partie de La Sorbonne le mouvement a aussi touché l’ENS, Science Po, Saint Denis… Les étudiants dénoncent le fait que les problématiques de l’environnement entre autre aient été sacrifiées et soient occultés par d’autres sujets. Cette contestation se voulait pacifiste mais active avec occupation de certains sites. Et qu’a-t-on encore une fois constaté ? … le saccage des solutions de distribution automatique sur place ! Une nouvelle fois les dégradation se sont traduites par des automates défoncés, des spires pillées, des caisses forcées. Une honte qui reflète bien le peu de considération des étudiants pour un service qui est sensé peut permettre de profiter d’un service de pause de proximité.

Le pire dans cette affaire est le passage sur les ondes des principaux meneurs qui « expliquent » avoir respecté les matériels… Certes ils se sont servi des produits contenus dans les automates « mais en dévissant proprement ces derniers ». Les photos qui en résultent montrent bien que cette logique de responsabilité se réduit à une communication devant les médias. La réalité est toute autre et se traduit dans les fait par du vandalisme purement et simplement. Qui va payer la facture ? Les étudiants ont levé l’occupation est sont rentrés chez eux le ventre est les poches pleines. L’impunité et la chienlit sont encore d’actualité 50 ans après mai 68… Les « sauvageons » sont rentrés pour le week end chez papa et maman laissant les cadavres des vending machines au bons soins des exploitants qui seront sans doute sommés de pallier au désordre à leurs frais. Une honte et un vrai scandale que chacun s’empressera de passer sous silence.