Fraîche entend convertir les New-Yorkais au Bien Manger

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Les Etats-Unis restent une terre de contrastes. Vilipendés par les européens pour les fast-foods que l’on associe la plupart du temps aux grosses enseignes internationales et que l’on vilipende pour une culture de la malbouffe. Pourtant c’est aussi vite oublier que les enseignes de restauration rapide de type fast & casual, sont aussi nées sur le sol américain il y a un peu plus de dix ans avant que bien souvent, certains soient dupliqués et francisés à la mode européenne. C’est aussi vite oublier que le concept du micromarket y est répandu là encore depuis dix ans. Les américains semblent avoir cette capacité à adopter une tendance et l’exploiter voire l’exporter ou susciter des « me to » ailleurs. Mais aujourd’hui, c’est peut-être un phénomène inverse qui est en train de germer en plein cœur de New-York et c’est un Français installé depuis 5 ans, Tximista Lizarazu (le nom ne reste pas inconnu des footeux) qui semble en passe de convertir les Américains au bien-manger. Ce dernier a confondu l’enseigne Fraîche qui entend proposer une offre de restauration alternative de qualité au sein des entreprises new-yorkaise. Une approche qui lui a permis de lever près de 3 millions de dollars depuis l’apparition de la pandémie. Il entend proposer une logique de frigo interactif permettant à chacun de venir chercher un repas sain. En 2019, il place 5 frigos afin de valider son approche et entend atteindre 30 emplacements d’ici la fin de l’année. Fraîche milite pour une alimentation saine et responsable utilisant des contenants biosourcés voire livrant ses sites avec un vélo cargo électrique. Une offre disponible 7/7J 24/24H. Un concept qui s’appuie donc sur les produits frais voire ultra-frais, ainsi que des marques emblématiques comme les yaourts La fermière, ou encore Le Botaniste (marque belge). Plus encore, les gourmands peuvent également trouver une offre de sushis aux cotés de salades, plats incluant également une offre vierge. Une gageure pour les New-yorkais qui peuvent avoir accès à une offre réellement différente et équilibrée au-delà des offres de restauration rapide qui peuvent exister. Cette logique passe aussi par une volonté de ne pas favoriser le gâchis sachant que l’ensemble des produits non consommés sont délivrés à des bonnes œuvres (et ce n’est pas anodin vu le niveau des produits et de nourriture qui termine dans les poubelles. Une offre qui dénote et qui permet de proposer une réelle alternative en entreprise depuis le déconfinement et le retour des américains au cœur de la ville qui ne dort jamais. Le marché est immense et une bonne parte de la population sensible à ces approches. Plus encore les cafétérias d’entreprise connaissant comme le marché français des difficultés à retrouver des niveaux de fréquentation et une rentabilité du fait d’un retour progressif des collaborateurs il apparaît opportun pour Fraîche de venir apporter une offre de service sachant que si les consommateurs paient leurs achats via une application, les entreprises peuvent quant à elles subventionner tout ou partie des collations. Le retour au bureau est donc une réelle opportunité et un argument de poids pour proposer outre une offre saine et centrée sur le bien-manger mais également pour proposer une offre de restauration à la carte