La consommation des ménages en France a renouveau chuté en avril selon l’Insee de 0,4% et ce même si elle est moins importante que la chute (-1,4%) de mars. Mais cela représente un deuxième mois de baisse consécutif et ce recul est à imputé principalement à la consommation de biens alimentaires des ménages. Le recul plus faible s’explique avant tout par une croissance de la consommation d’énergie attribué à des températures moins clémentes. Cette chute est d’autant plus problématique qu’elle se déroule dans un contexte ou l’inflation en France lissée sur les 12 derniers mois vient de dépasser la barre des 5% et qu’elle restera selon le Ministre des Finances encore forte au moins d’ici la fin 2023. Les Français semblent prudents et inquiets et reportent leur inquiétude sur le budget alimentaire qui reste un des postes les plus importants des ménages et encore celui qui reste maîtrisable. En effet le logement connaît lui aussi un début de remontée des prix quant à l’énergie, il est improbable que la tension sur les prix se relâche à court et moyen terme. La question est aujourd’hui de savoir si les Français vont continuer dans cette logique et prendre le pli des économies sur les dépenses jugées non essentielles. Le café et la pause au bureau peuvent aussi rentrer dans le spectres des variables d’ajustement.