Taxe sucre sur les boissons. Le gouvernement Bayrou double la dose !

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Le doublement de la taxe sur les boissons sucrées (sans alcool) a provoqué une vive levée de bouclier de la part des différents acteurs de la filière sucre d’une part, des industriels bien entendu mais également des professionnels de la restauration car l’UMIH, le GNR et le SNARR se sont associés à la démarche. Ils dénoncent une mesure purement budgétaire qui va impacter le pouvoir d’achat des Français mais aussi l’économie des territoires.

La hausse est majeure car elle est purement et simplement doublée ce qui va impacter dans un premier lieu le pouvoir d’achat des ménages français. Une mesure qui va rapporter plus de 400 millions d’euros dans les caisses de l’État mais qui n’affectera pas les comportements de consommation. Un impôt indirect qui peut permettre au Premier ministre d’afficher qu’aucun nouvel impôt de pèsera sur les ménages mais finalement c’est bien ces derniers qui paieront l’addition. Une mesure qui fâche bien des filières comme les producteurs de betterave sucrière, les industriels du sucre et les acteurs du secteur des boissons, les grossistes et les restaurateurs. Cela impactera donc également bon nombre d’entreprises, plus de 10 000 emplois directs mais également 800 000 emplois indirects. Une paille dans l’œil de Matignon qui semble bien décidé à appliquer cette mesure. Enfin cette mesure est aussi un coup pour les cafés Hôtels et restaurant ou les boissons rafraîchissantes sans alcool (sorftdrinks) représentent une part significative des recettes. Une mesure qui va également impacter les professionnels de la distribution automatiques qui eux aussi sont soumis à la taxe soda depuis qu’elle a été instaurée. C’est pour eux dans un contexte de forte inflation sur les matières premières comme le café mais également le cacao, une hausse qui va un peu plus encore peser les exploitations et qui risque d’être répercutée pour finir sur le consommateur.