Depuis le confinement et l’apparition de la pandémie la Fédération NAVSA s’est employée à interpeller les pouvoirs publics afin de les sensibiliser sur l’impact de la pandémie sur la profession. Un travail « quotidien » comme le soulignent les deux Délégués Généraux de la Fédération qui ont pu établir des liens réguliers avec ces derniers.

Ainsi, NAVSA participe à la cellule de crise sectorielle au Ministère de l’Economie à laquelle elle est associée. Par ailleurs elle produit des échanges nourris avec la représentation parlementaire afin de sensibiliser les élus sur les difficultés que rencontre la profession. Dernièrement la Fédération a rencontré le référent LREM pour le secteur, M. Frédéric Descrozailles, membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, tandis que d’autres rendez-vous parlementaires doivent suivre. Un dialogue s’opère aussi avec les ministres sur des demandes précises comme l’intégration à la liste dite « S1 bis » des secteurs connexes particulièrement impactés par les conséquences économiques et financières. Cette demande a pu être faite directement au ministre délégué aux PME Alain Griset. La Fédération s’est aussi adressée directement au Premier Ministre Jean Castex qui a saisi le le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, du cas de la profession

La Fédération s’emploie donc depuis le mois de septembre à faire reconnaître la distribution automatique comme un secteur particulièrement impacté. Pour autant, les dernières semaines ont vu apparaître de nouvelles demandes sectorielles, qui au travers de leurs instances représentatives, voire même, par la descente directe des adhérents dans la rue, ont su obtenir gain de cause. Une situation qui « complique les négociations » explique-t-on chez NAVSA qui déplore « la surenchère de certains secteurs voire des revendication hors normes » et qui constate que ces derniers jours « les professions auxquelles le Gouvernement prête l’oreille ne sont pas forcément celles qui possèdent les syndicats les plus puissants mais celles qui font vivre, précisément, leur lien syndical… « 

Il apparaît donc clairement qu’il ya toujours un temps pour les discussions et un temps pour les revendications voire un temps pour l’action et que batte le pavé permet d’obtenir actuellement des résultats … permettant in fine à sauver collectivement des « commerces » individuels.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici