« La télémétrie fait partie des enjeux métier en DA »

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Denis Groléat en charge de Distrilog fait un état des lieux de la télémétrie en Vending. Selon lui ce sujet reste central dans le devenir du métier. Si les opérateurs français y ont désormais recours il souligne néanmoins que le sujet nécessite encore un travail de fond pour optimiser ses bénéfices au quotidien

F&CM : La télémétrie est le sujet d’actualité chez les professionnels. Comment l’interprétez-vous ?

Denis Groléat : La télémétrie est le sujet incontournable dès lors que l’on aborde le sujet de la connectivité des automates. Et donc qu’on travaille sur la connectivité des machines dans son parc de DA. C’est un sujet qui n’est pas nouveau dans la mesure pou la connectivité des outils du quotidien ne cesse de progresser et dépasse largement le téléphone mobile. Cela fait débat depuis de nombreuses années en vending mais le fait est aujourd’hui que la connectivité a été majoritairement introduite et s’est intégrée via le paiement bancaire au travers des solutions (lecteurs) Ingenico et Nayax. Aujourd’hui ces derniers sont capables de renvoyer des informations de ventes, de paiement et d’audit. Tout dépend néanmoins de ce que le gestionnaire met en place comme process.

F&CM : Quel est alors le rôle de Distrilog ?

D.G : Nous restons des éditeurs d’ERP professionnels dédiés au monde du Vending avec Digisoft et EasyWeb. Distrilog gère donc la donnée qu’on lui remonte. Nous sommes aujourd’hui capables de traiter toutes les données qu’on nous délivre et de la traiter, l’analyser et la restituer au professionnel. Nos solutions permettent de suivre, de gérer l’activité et donc de disposer des bons outils de décision. 

F&CM : La Télémétrie est donc un atout additionnel ? 

D.G : C’est une des briques qui nous permet de compléter notre valeur ajoutée car dès lors on travaille en temps réel. Nous sommes capables d’offrir via la mobilité des informations pour organiser du prekitting, permettre au personnel d’avoir au pied du véhicule les bonnes références à implanter dans les machines. Il est donc possible de travailler la gestion back office et optimiser le quotidien des approvisionneurs. Nous accédons au cœur des solutions de mobilité avec des solutions abouties sur le métier du vending d’une part mais aussi les solutions de livraisons CHR/OCS tout en disposant d’une couche SAV en temps réel. La télémétrie élargit encore plus le champ des possibilités et de l’efficacité pour qui choisit de la mettre en place de manière structurée.

F&CM : Quid des terminaux ?

D.G : La nouvelle génération de terminaux/PDA mis à disposition pour les personnels de gestion (approvionneurs/technoiciens) a elle aussi évolué et intègre cette mobilité. Nous disposons de PDA qui fonctionnent sous Android et qui deviennent le point central de toute connectivité et interaction qu’elle soit ascendante ou descendante. Notre logique est de nous adapter à l’ensemble des cas de figure et degré de maturité des professionnels de même que leurs méthodologies de travail. La machine connectée équipée d’un télémètre est assurément la solution vers laquelle la profession doit s’orienter. Néanmoins il faut tenir compte de l’hétérogénéité des parcs, des technologies présentes et adapter les réponses avec un principe de réalité. Il existe des machines qui par leur emplacement ne sont pas connectées. Dès lors c’est le PDA qui collectera la donnée et la transférera une fois que lui-même aura accès au réseau. Les exemples pou exceptions sont multiples. Ainsi certaines machines n’ont pas besoins de paiement CB dès lors la question d’un télémètre simple se pose à moins que le professionnel choisisse la télé collecte par PDA lors des passages de ses personnels. 

F&CM : La télémétrie reste un coût et qui de l’ERP ?

D.G : C’est aussi un des questionnements que nous rencontrons. Je vais rester transparent. Il ne faut pas opposer télémétrie et ERP. L’ERP permet de gérer l’information qui lui est délivrée et notamment par la télémétrie qui permet d’automatiser cette délivrance de datas. C’est aussi simple que cela et toute société qui se structure a besoin d’un ERP professionnel ou plus générique. Dans le cadre du Vending les spécificités de l’activité penchent pour le recours à un ERP professionnel et si vous regardez l’ensemble des marchés internationaux les principaux acteurs adoptent des ERP métier pour la distribution automatique. 

Enfin le coût de la télémétrie dépend là encore des solutions et process souhaités. Aujourd’hui les acteurs du paiement comme Nayax ou proposant des solutions Ingenico proposent des offres compétitives qui n’ont plus rien à voir avec les coûts avancés il y a dix ans. Chez Distrilog nous intégrons la télémétrie (traitement désinformations reçues) avec un coût mensuel de 40 cts par automate. Reste la remontée des audits en plus des ventes qui a un coût additionnel et qui peut encore paraître trop élevé. Pour autant je crois que c’est à chaque professionnels de jauger les bénéfices qu’il peut en retirer, de calculer les économies temps/homme et l’optimisation des process au quotidien qu’il peut mettre en place. C’est là à mon sens le cœur du sujet et l’enjeu pour chaque gestionnaire que de professer son quotidien et gagner en efficacité et rentabilité.