-12% c’est le chiffre annoncé du recul de l’activité dans l’Hexagone lié au reconfinement sur le mois de novembre. Une prévision officielle de la Banque de France qui est tombé ce matin et qui laisse présager un recul de 9% lié au reconfinement (le Gouvernement quant à lui table sur 11%). Un impact bien moins prononcé que le confinement du printemps et le recul constaté alors de 30%. Une prévision qui s’appuie sur une baisse réelle de l’activité modérée compte tenu du fait qu’hormis la restauration, l’hôtellerie, la culture et l’évènementiel l’industrie et le bâtiment restent quant à eux peu impactés. Les entreprises semblent avoir beaucoup appris et s’organisent pour une poursuite de l’activité même en télétravail sachant que les salariés sont aussi plus disponibles du fait du maintient des élèves dans l’enseignement primaire et secondaire. «la comparaison des niveaux d’activité attendus pour novembre avec ceux constatés en avril suggère que dans la plupart des secteurs -même si de façon inégale- l’impact du deuxième confinement serait nettement moins prononcé que celui du premier confinement», résume la Banque de France qui souligne également que les mesures de soutient de l’économie par les pouvoirs publics jouent également un affect d’amortisseur sur les trésoreries des entreprises et donc leur défaillance qui reste « modérées ». La distribution automatique doit elle se réjouir de la situation ? Elle est aujourd’hui contrastée. Le bassin parisien est aujourd’hui sinistré compte tenu de la forte concentration de sièges sociaux et de la tertiarisation de son économie. Le télétravail massif rendu même quasi obligatoire a vidé les entreprises de leurs collaborateurs. La province résiste mieux mais de manière générale la profession doit faire face à la condamnation des salles de pauses et des automates par mesure déprécation afin d’éviter les zones de contact entre les personnels. Une mesure qui n’est absolument pas réclamée par les mesures sanitaires qui certes rappellent le principe de mesures barrière mais ne condamne pas les machines, mais qui bien souvent est à l’initiative des entreprises elles même par mesure de précaution afin de ne pas engager la responsabilité pénale du chef d’entreprise face à un risque de contamination éventuelle. Le vending est en fait au même titre que le CHR et la restauration une victime collatérale du Covid 19. La question est de connaître en fin d’année le bilan réel de la pandémie sur l’activité et à en juger les prévisions de bon nombre de professionnels la chute de l’activité dépassera au bas mot 20 %.