Il n’échappe à personne que ces derniers mois le cours du café s’envole. C’est le cas en premier lieu pour le robusta qui fait face à une baisse de production et des tensions géopolitiques. C’est aussi le cas pour l’arabica dont les cours aussi subissent une tendance haussière. Plus encore le cacao subit une envolée historique avec un cours qui a dépassé à New York les 12000 $ la tonne. 

Ces explosions actuelles des cours ont une conséquence directe à très court terme à savoir inévitablement une répercussion sur le prix du kilo de café comme du chocolat et des boissons gourmandes. La distribution automatique sera inévitablement d’ici la rentrée de septembre impactée avec des hausses significatives. Une logique qui après l’inflation des produits alimentaires n’est pas la bienvenue compte tenu que les opérateurs de gestion vont être confrontés à un dilemme. Faudra-t-il répercuter ces hausses sur les contrats et donc sur les consommateurs ? La hausse des prix auprès des clients est toujours lourde à mettre en place. Lourde car il faut expliquer et la mettre en place sur l’ensemble du parc d’automates. Elle est aussi longue car elle prend du temps à s’installer. Dans un contexte économique ou le pouvoir d’achat devient une question centrale pour les Français c’est aussi un risque de provoquer une chute des volumes de consommation. Mais je crois que la question qui se pose aussi est de savoir si les opérateurs de gestion peuvent se passer d’une répercussion des hausses à la tasse ?

C’est la question centrale qu’il va falloir rapidement se poser ce d’autant plus que les tendances prévoient encore une hausse de l’ordre de 30% à court terme. Autrement dit une solution attentiste dans l’espoir d’une baisse risque de ne pas se produire de si tôt.