Après Nespresso qui a annoncé une nouvelle offre de dosettes compostables (home compost) c’est au tour d’un autre système du groupe Nestlé de passer lui aussi sur cette logique de capsules plus responsables. En effet Nescafé Dolce Gusto a annoncé l’arrivée d’un nouveau système baptisé Dolce Gusto Neo qui se veut plus écologique mais également plus simple à utiliser. Cette évolution s’appuie donc sur une nouvelle dosette, mais également une nouvelle technologie dénommée SmartBrew. Elle permet de profiter de trois méthodes d’extraction permettant de réaliser de véritables expressos, des américainos mais aussi du slowcoffee par reconnaissance automatique de la dosette utilisée par la nouvelle machine qui accompagne la nouvelle génération de capsules certifiée home compost (via l’organisme TÜV Austria).
Concrètement la dosette dolce Gusto Neo est plus plate, utilise du papier et est recouverte d’une fine membrane de biopolymère permettant justement de pouvoir être compostée au domicile des particuliers. Le système de reconnaissance n’a pas été implicitement dévoilé mais Nestlé en utilise déjà le principe au travers de son système Nespresso Vertuo via des code-barres présents sur chaque capsule et associé à un réglage précis. Tout au plus sait-on que, si la machine disposera de réglages standards pour chaque boisson, il sera possible de les modifier via son smartphone (via Bluetooth ou wifi) et une App associée également à des commandes et une logique de fidélisation. Et toujours dans une démarche écologique la nouvelle machine est appelée à intégrer du plastique et de l’aluminium recyclés. Le nouveau concept sera dans un premier temps lancé au Brésil et étendu à d’autres marchés. Cette annonce qui succède au lancement des capsules Nespresso original bio-compostable marque bien la volonté de Nestlé de poursuivre dans le développement de ses offres capsules café mais avec une empreinte écologique plus durable.
La capsule plastique ou aluminium qui est majoritairement utilisée aujourd’hui encore risque sûrement d’être appelée à voir son utilisation de moins en moins tolérée dans les prochaines années par le consommateur final. Une tendance qui pousse de plus en plus d’acteurs du marché à venir lui apporter des alternatives plus écologiques et responsables.