La situation que nous vivons actuellement est l’une des plus inimaginables. Non seulement ,depuis des mois, chacun doit faire face à une véritable chute de l’activité mais de plus la reprise est encore devant nous. Autrement dit c’est encore la disette qui caractérise le quotidien de chacun et les deux premières semaines de septembre semblent confirmer un scénario d’une reprise caractérisée par un lent retour des salariés sur leur lieu de travail. C’est pourtant une condition sinequanone pour permettre un retour des consommations dont dépend l’activité du vending. La reprise de la circulation du virus et la multiplication des zones rouges ne sont pas de bons signaux pour la profession. L’hypothèse d’un retour de l’activité en septembre est donc désormais plus qu’hasardeuse et le scénario qui se dessine penche plus pour un niveau de 80 % de l’activité fin décembre. Bon nombre de professionnels semblent de cet avis, sachant que plus le temps passe, plus le télétravail s’installe et il coûtera des points de consommation au final. Alors que faire ? Tout d’abord il faut garder la tête froide et chercher à « caler » chaque exploitation à cette nouvelle réalité. Plus encore il est indubitable que cette nouvelle réalité implique de travailler à rationaliser les parc d’automates pour ne pas détruire de la valeur. Les prochains mois vont être plus que cruciaux pour passer la crise qui se profile et qui nécessitera des actes de gestion courageux. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut d’ores et déjà penser à demain et chercher de futurs axes de relance. Car avec moins de personnes devant les automates, il va bien falloir chercher à retrouver un chiffre d’affaires capable de soutenir l’activité. Les changements de demain se préparent déjà aujourd’hui.