L’inflation a ralenti en décembre

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Attendue à 6,2% l’inflation a reculé en France pour atteindre 5,9% pour la fin d’année. Une nouvelle qui a pu surprendre certains mais qui reste sujette à méfiance car l’inflation devrait reprendre sa course dès le mois de janvier. La France s’en tire mieux que ses voisins et les principaux pays européens mais cette palme n’est due en fait qu’aux différentes mesures de bouclier tarifaire et d’atténuation mises en place par le gouvernement français. Elles ne restent que passagères. Preuve en est les prix de l’énergie qui sont attendues à la hausse dès janvier et qui vont impacter encore le phénomène. Il n’en reste pas moins que si l’énergie à déjà progressé (15%) elle est suivi de près par les produits alimentaires (12%). C’est principalement l’industrie (5%) et les services (3%) qui ont peu augmenté leurs tarifs jusqu’à présent. Qu’en est-il pour l’année à venir ? 2023 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices avec une inflation toujours forte et surtout des taux d’intérêts qui vont continuer d’augmenter pour lutter contre ses effets. un resserrement de la politique monétaire est inévitable et il va falloir que l’Etat se serre la ceinture et abandonne la logique des déficits qui filent ce d’autant plus que la charge de la dette va s’alourdir de près de 5 milliards d’€. Faut-il s’attendre à une récession ? La croissance mondiale est attendue en 2023 au dessus de 2%, un des pires chiffres depuis 30 ans et la France ne sera pas épargnée. En effet la croissance est attendu entre -0,8% et 1% selon les sources plus ou moins optimistes mais il apparaît qu’un atterrissage brutal soit à écarter. Et bonne nouvelle le chômage ne devrait pas repartir à la hausse compte tenu des tensions existantes sur certains métiers et les réserves des grands groupes qui n’ont pour le moment pas annoncé des plans massifs. C’est au moins une bonne nouvelle qui doit permettre à la distribution automatique de conserver un volume de consommations global stable sur 2023. Reste à la profession à travailler sur la rentabilité de l’activité dans son ensemble, cette dernière étant particulièrement exposée à la flambée des prix de l’énergie et des matières premières.